"L'insoutenable légèreté de l'être" reprend un des sujets qui me touche profondément : les besoins futiles et éphémères, le profit à tout prix. Le titre du livre de Kundera m'est venu à l'esprit lors d'une sortie pour faire des courses alimentaires durant cette période de confinement. Oui, il ne traite pas du même sujet que Kundera, mais la légèreté peut avoir beaucoup de formes différentes à mon sens...et c'est la phrase qui m'est venue à l’esprit ce jour-là... Notre monde se referme sur lui-même..., ce virus régit nos vies et les vide de certaines de nos libertés temporairement. Oui mais voilà que certains, décident que l'effort commun n'est pas pour eux, et décident d'aller faire du shopping et promener dans les grandes surfaces avec leurs enfants, pour acheter quelques babioles...Je suis rentrée consternée et révoltée...Voilà d'où vient cette œuvre. De ce besoin perpétuel qu'ont les gens de ne voir que leur propre vie, sans prendre en compte une conscience collective qui nous manque si cruellement. Il me fallait le mettre en image. Il suffit de voir l'exploitation que nous faisons de notre terre...Passer son temps à consommer pour se sentir vivre et épuiser les ressources sans compter pour le pouvoir, le profit... Convoiter les objets, si futiles soient-ils, pour un plaisir immédiat. Les conséquences nous les connaissons déjà... Le monde du petit garçon sur l'œuvre est sec, triste et vide. Il se détruit petit à petit tout en nous donnant encore ce qu'il peut (pommes eau et les connaissances si nous voulons bien les lire...il resterait donc un espoir pour qui ouvre les yeux) ...mais ce que lui regarde, ce sont ses besoins qui brillent dans le miroir et qui lui font oublier le reste... L'insoutenable légèreté de l'être est là...dans ce non-sens et cet endormissement des consciences au prix des besoins et profits personnels et individuels. Cette œuvre ne sera vendue que en 10 exemplaires signés.